• Les dates-clés de Sausset-les-Pins

    Naissance de Sausset-les-Pins en 1924

     

    Les 30 ans de Sausset-les-Pins en 1954

    Sausset-les-Pins fêtait ses 30 ans ainsi que le 1er anniversaire du mandat de Pierre Matraja. 

    Les 40 ans de Sausset-les-Pins en 1964Le port a été entièrement refait et c'est l'année de la création de la fête vénitienne par le comité des fêtes et par le comité de jumelage de la ville. Elle a lieu tous les ans le 14 août avec la retraite aux fambeaux, avec des chants provençaux avec le célèbre Coupo Santo, le défilé des pointus décorés, le feu d'artifice et la soirée musicale.  Il faut savoir que le défilé de bateaux décorés a eu lieu la 1ère fois par l'association des plaisanciers du port et par le comité des fêtes en 1934. 

     

    Les 50 ans de Sausset-les-Pins en 1974

    Le phare a changé de 1974 jusqu'en 2007. 

     

     

     

     Pose du nouveau phare du port en 2007

     

    A l'occasion des 60 ans de Sausset-les-Pins, deux stèles ont été inaugurées le même jour en 1984.

    Stèle inaugurée en 1984

     

    Stèle inaugurée en 1984 

     

    Stèle inaugurée en 1984 

    Stèle inaugurée en 1984 

    L'avenue du Maréchal Leclerc a été inaugurée en 1984, elle était appelée avant La Corniche. 

     

    Les 70 ans de Sausset-les-Pins en 1994

    Une carte postale a été tirée à des milliers d'exemplaires de l'imprimerie de Septèmes-les-Vallons. 

    A l'occasion des 80 ans de Sausset-les-Pins, une vidéo est sur Dailymotion a été réalisée sur de la ville.  Des expositions ont eu lieu à la salle Eclipse du gymnase Alain Calmat de la ville.

     

    A l'occasion des 90 ans de Sausset-les-Pins, un timbre et une enveloppe sont en vente dans tous les bureaux de tabac-presse et à la poste de la ville. Des expositions, des compétitions sportives, des activités de la ville sont d'actualité toute au long de l'année du 1er janvier au 31 décembre.

    90 ans de Sausset-les-Pins

    Enveloppe et timbre des 90 ans de Sausset-les-Pins  

     

    Sausset-les-Pins se métamorphose

    L'hôtel LaffinL'hôtel, restaurant et bar Laffin a existé dans la commune de 1920 à 1930. 

    L'hôtel Laffin dans les années 1920

    L'hôtel Laffin dans les années 1920

    L'hôtel Laffin dans les années 1920

     La Réserve (1930 à 1987) 

    La Réserve était un hôtel, bar et restaurant, qui était situé dans le centre-ville de Sausset-les-Pins de 1930 à 1987. 

       

    La Réserve en 1932

     

    La Réserve en 1932

     Le Mileu Marseillais est passé par-là au temps de François Spirito (1900/1967) et de Paul Carbone (1894/1943) et ces derniers sont présents dans le film Borsolino avec Alain Delon et avec Jean-Paul Belmondo en 1970.  

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Milieu_marseillais#L.E2.80.99.C3.A8re_Carbone_et_Spirito_.281925-1944.29 

     

    La Réserve en 1938

     

      La Réserve en 1945

      

    La Réserve en 1970

     

      Publicité de la Réserve dans les années 1970

    Sa destruction en 1987

    La Réserve a été détruit en 1987 pour construire l'immeuble Le Forum où sont abrités des commerces et des logements.

      La Réserve

    La destruction de la Réserve en 1987 

    La Réserve

    La destruction de la Réserve en 1987 

    La Réserve
    La destruction de la Réserve en 1987 

    La destruction de la Réserve en 1987 

      

    La destruction de la Réserve en 1987 

     

    La destruction de la Réserve en 1987

    En 1988, il y a eu le bar Le Capitole  jusqu'en 1992 et en 1992, le Don Camillo a été construit.  

     

    La terrasse du don Camillo 

    Le centre-ville de Sausset-les-Pins au fil du temps 

    Devanture de la boucherie en 1955 

    Devanture de la boucherie en 1955

    Devanture de la boucherie en 1955

    Devanture de la boucherie en 1989

     

    Intérieur de la boulangerie dans les années 1960

     

     Devanture de la boulangerie dans les années 1960 

      

    L'hôtel Beau Rivage

    L'hôtel Beau Rivage en 1945

     

    Le garage et l'hôtel Beau Rivage à la fin des années 1950

     Garage et l’hôtel Beau Rivage en 1961

    Le garage et l'hôtel Beau Rivage en 1961

     

      Centre-ville de Sausset-les-Pins dans les années 1960 

       Centre-ville de Sausset-les-Pins dans les années 1960

    Le garage a été détruit pour être construit par un magasin de vêtement à la fin des années 1970  pour être ensuite remplacé par une agence immobilère depuis 1981.

    Le centre-ville de Sausset-les-Pins dans les années 1970

     Devantures de la droguerie et de l’épicerie en 1983

      Centre-ville de Sausset-les-Pins en 1983   

       Centre-ville de Sausset-les-Pins en 1983  

    Intérieur du bar, restaurant et hôtel de la Côte Bleue en 1983

     Intérieur du bar, restaurant et hôtel de la Côte Bleue en 1983 

       Intérieur du bar, restaurant et hôtel de la Côte Bleue en 1983

     Intérieur du bar, restaurant et hôtel de la Côte Bleue en 1983 

     Intérieur du bar, restaurant et hôtel de la Côte Bleue en 1983

     Intérieur du bar, restaurant et hôtel de la Côte Bleue en 1983

     

     Centre-ville de Sausset-les-Pins en 1987 

         

     Centre-ville de Sausset-les-Pins en 1987

    La Réserve.
     Centre-ville de Sausset-les-Pins en 1987 

       La Réserve

     Centre-ville de Sausset-les-Pins en 1987 

      La Réserve
     Centre-ville de Sausset-les-Pins en 1987 

     

     Centre-ville de Sausset-les-Pins en 1987 

      

     Centre-ville de Sausset-les-Pins en 1987 

     

     Centre-ville de Sausset-les-Pins en 1987

        Centre-ville de Sausset-les-Pins en 1995 

           Centre-ville de Sausset-les-Pins en 1995 

     

         Centre-ville de Sausset-les-Pins en 1995

         

      Centre-ville de Sausset-les-Pins en 2009  

     

      Centre-ville de Sausset-les-Pins en 2009 

     

    Centre-ville de Sausset-les-Pins en 2014  

      

    Centre-ville de Sausset-les-Pins en 2014  

    Centre-ville de Sausset-les-Pins en 2014  

     

    Centre-ville de Sausset-les-Pins en 2014  

     

    Centre-ville de Sausset-les-Pins en 2014 

    L'aménagement du port

    L'aménagement du port 

    Le 16 avril 1933, l'association Les plaisanciers sausssétois est créée par Monsieur Gérard Dard (1875-1951), Président de l'Olympique de Marseille de 1905 à 1908 et de 1924 à 1938, dont la villa "L'Olympique", 13 rue Pasteur, n'a pas changé depuis 1934.

    Villa "L'Olympique" 

     

    L'aménagement du port au fil du temps

    L'hôtel-restaurant La Plage

    L'hôtel-restaurant La Plage existe depuis 1870 et c'est un des plus vieux hôtels de la ville et il est toujours en activité. 

    L'hôtel La Plage en 1908

     

    L'hôtel La Plage en 1952

    La tempête en novembre 1982

    L'hôtel La Plage en 1982

    L'hôtel La Plage en 1987 

        

    L'hôtel La Plage en 1989

      

     L'hôtel La Plage dans les années 1980

        

    L'hôtel La Plage en 1990

         

    L'hôtel La Plage en 2004

     

    L'hôtel La Plage en 2005

     

      L'hôtel La Plage en 2014

    Le port évolue au fil du temps

     

     Le port en 1903

    Le port en 1908

      

    Le port en 1936

    L'hôtel La Plage en 1952 

     

    Le port en 1953

      

    Le port en 1963

     

     Le port en 1963

     Le port en 1968

    Voici les photos du port entre 1974 et 1978 avant les travaux qui allaient avoir lieu entre 1979 et 1986 pendant le mandat de Pierre Matraja, maire de l'époque de 1953 à 1991.

      Solarium du port en 1974

     Solarium du port en 1974

     

     Solarium du port en 1974

     

     Solarium du port en 1978

     

      La tempête en novembre 1982 

     

       La tempête en novembre 1982 

      Port sous la neige en 1984 ou 1985

    Le port sous la neige en 1984 ou 1985

     

    Le port en 1984

     

    Sculpture des mouettes inaugurée lors des 60 ans de la ville 

     

    Sculpture des mouettes inaugurée lors des 60 ans de la ville 

          

    Travaux du nouveau port en 1985  

    Travaux du nouveau port en 1985  

     

    Travaux du nouveau port en 1985  

     

    Travaux du nouveau port en 1985  

      

    Travaux du nouveau port en 1985 

    Le port en 1985 

     

    Le port en 1985

     

     Stèle inaugurée en mars 1986  

     

    Le nouveau port a été inauguré le 3 octobre 1986 

    Le port en 1987

        

     Le port en 1989

     

     Le port en 1989 

     

    Vue aérienne du port dans les années 1980

       

      Le port en 1990

     

      Le port en 1994 

      Le port en 1995

     

      Le port en 1995 

     

    Le port en 2005

    Le port en 2014 

    Le port en 2014 

    Le jumelage avec Sausset-les-Pins

    En 1980, le comité de jumelage a été créé en même jour que la ville de Sausset-les-Pins est jumelée avec Lariano,en Italie. Pierre Matraja était à l'origine du jumelage avec l'aide de Jean Artigas (1935/2013), un catalan espagnol, fier d'habiter à Sausset-les-Pins depuis des décennies.

    Armoriaux du jumelage de Lariano et de Sausset-les-Pins en 1980

      Cérémonie du jumelage à Lariano en 1980 

     Cérémonie du jumelage à Lariano en 1980 

     Jean Artigas (1935/2013) à Sausset-les-Pins en 1980

     Joseph Farhi et Monsieur Galonnier

    Joseph Farhi et Marius Conte à Lariano en 1980, ville où a été signé le jumelage. 

     

    Plaque commémorative à la salle des arts et de la culture des 10 ans du jumelage avec Lariano 

       Plaque des 3 villes

     En direction de Sausset-les-Pins en 2014

     Sans Jean Artigas, Pierre Matraja, Marius Conte, Jospeh Farhi, Martine Falcone et d'autres personnes dont j'ai oublié les noms, Sausset-les-Pins ne serait jamais jumelée.

     

    La ville de Sausset-les-Pins est jumelée en 2009 avec Altshausen (Allemagne) et avec Sentmenat (Espagne) en 2010. 

    Sausset-les-Pins, une ville sportive

    Avant de commencer de parler un peu de sport, quand on parle Provence, on parle pétanque.

    Partie de pétanque à la fin des années 1960 
     
    Sausset-les-Pins avait atteint le sommet par le nombre de victoires et a donc atteint son apogée dans les années 1960 jusque dans les années 1980.
    Dans les bars de la ville, on affichait fièrement les fanions, les écharpes, les photos de l'équipe de foot de la ville.
     
    Le stade se trouvait à l'emplacement de l'actuel gymnase Alain Calmat inauguré en avril ou mai 1990.
     
    Voici les preuves en images du stade et la ferveur des supporters.

     Equipe de foot dans les années 1970
      Equipe de foot 1979-1980
     Equipe de foot 1979-1980 

    Un jour de l'équipe de foot dans les années 1980 

    Equipe de foot 1982

    Equipe de foot 1982
    Equipe de foot 1982
    Equipe de foot 1982-1983
     Equipe de foot 1984-1985
    Equipe de foot 1984-1985 

    Inauguration du stade Michel Hidalgo en 1989   

      

    Inauguration du stade Michel Hidalgo en 1989  

    Equipe de foot 1994-1995 

    Un autre sport, où il y a une bonne de tennismen et tenniswomen au Tennis Club de la Côte Bleue créée par Monsieur Agopian en 1974, 3 ans après, les premiers coups de tractopelle du chantier du Grand Vallat début des années 1970.  

      
    Tennismen en 1992
    (Indice : Une personne sur cette photo est très connue et il se reconnaîtra sans difficulté). 
     
    L'éducation à Sausset-les-Pins

    L'école se trouvait à l'actuelle mairie et  l'actuelle poste.

    Beaucoup d'enfants de l'ancienne génération sont passés par là. Sausset-les-Pins était un hameau de Carry-le-Rouet, il a fallu attendre mars 1924 pour la ville ait son indépendance.

    Sausset-les-Pins comptait presque 330 habitants en 1921.   

    Ecole en 1921

    Ecole en 1921

    La première poste a été inaugurée en 1925 en présence du sénateur-maire de Marseille, Simon Flaissière.

    Le 5/12/1946, un bureau de poste de plein exercice est créé et installé à côté du présbytère dans le local qui servait autrefois de garage  pour les voitures des clients de l'Hôtel Beau Rivage. 

    Ecole vue de profil  en 1909

    Il a fallu attendre 1960 pour avoir une école sur l'emplacement du camping de la Villa Philippon (où se trouve actuellement la résidence des Rives d'Or), avant l'aménagement du camping de l'Hermitage (Camping qui a existé de 1958 à 1986).

    Sausset-les-Pins comptait presque 1 100 habitants en 1960.  

     

    Photo de classe en 1951

    Photo de classe en 1958-1959

     

      Ecole Jules Ferry en 1960

       Ecole Jules Ferry en 1965

     Photo de classe en 1965

    Photo de classe en 1965-1966

    Photo de classe en 1974-1975

     Photo de classe en 1977-1978

      

    Photo de classe en 1986-1987 

    Il a fallu attendre 1985 pour qu'un autre groupe scolaire soit inauguré. 

    Sausset-les-Pins comptait presque 6 000 habitants en 1985.

      Inauguration du groupe scolaire Victor Hugo lundi 28 octobre 1985 

     

    Finalement, Sausset-les-Pins comptait presque 7 000 habitants en 1992-1993, il ne manquait plus un collège pour satisfaire la population.

     

    Fermeture définitive du collège Pablo Picasso à Martigues en juin 1992 pour effrondrement suite à des malfaçons de construction : inondations dans le collège, fuite des tuyaux, terrain non remblayé, qui pouvait s'effrondrer à tout moment.

    Pour la fin de l'histoire, le collège est resté debout pendant 17 ans de 1975 à 1992.  

     Il a été reconverti entre temps en conservatoire de musique et de danse.

     http://www.maritima.info/actualites/culture/martigues/5615/martigues-le-conservatoire-de-musique-et-danse-inaugure-demain.html

     Etapes de la construction du collège de Sausset-les-Pins

    Juillet 1992 

    Lancemlent du concours

    Etablissement des pièces écrites par la D.B.A.  

    Août 1992

    Jury du concours pour retenir le Maïtre d'oeuvre

    Octobre 1992

    Choix du lauréat

    Novembre 1992

    Permis de construire

    Mise au point du marché

    Décembre 1992

    Début des travaux

    Avril 1993

    Bâtiment hors d'eau

    Août 1993

    Réception des travaux

    Septembre 1993

    Première rentrée des classes

    21 octobre 1993

    Inauguration du Collège Pierre Matraja 

    Déjà 21 ans, le collège a été inauguré comme le temps passe vite.

    Projet du collège

    Projet du collège

     Projet du collège

    Construction du collège

    Construction du collègeConstruction du collège

    Construction du collège

     Construction du collège

    Inauguration du collège

    Inauguration du collège le 21 octobre 1993  

     

    Dame Nature se déchaîne

    Hiver 1956

    1954 et 1956 sont des années les plus froides que la région ait connu.

     

       Neige en 1963

     

     La tempête du 7 novembre 1982 

    Tempête de 1982

     La tempête du 7 novembre 1982

    Les rafales de vent ont été enregistrées au Cap Couronne à 136 km/h environ. 

     La neige en 1984 ou 1985 ?

    La neige à Sausset-les-Pins le 17 janvier 1987  

    La neige à Sausset-les-Pins le 17 janvier 1987 

      

    La neige à Sausset-les-Pins du 17 janvier 1987 

     

    La neige à Sausset-les-Pins du 17 janvier 1987 

          
    La neige à Sausset-les-Pins du 17 janvier 1987 

    La neige à Sausset-les-Pins du 17 janvier 1987 

     

    Les vagues de froid de 1950 à 2000http://www.alertes-meteo.com/vague_de_froid/hiver-1950-2000.php 

    Les canicules de 1976, 1988 et de 2003 ont été des évènements marquants dans la région comme de partout en Europe.

    Eté 2003 

     

    Neige en 2009 

      La neige en 2009

     La neige en 2009 

      

     La neige en 2009 

     

     La neige en 2009 

     La neige en 2009 

      La neige en 2009

     

      La neige en 2009

       La neige en 2009

        La neige en 2009

        La neige en 2009

     1985 et 2012, des années exceptionnelles  

    1985 et 2012 sont des années de la vague de froid partout en Europe et sans oublier notre belle Provence avec son mistral qui a fait fléchir les températures.

     

     

     

    La neige en 2012 

    La neige a été l'invitée sur la Provence le 6 février 2012

     

       La neige du 6 février 2012 

     

       La neige du 6 février 2012 

     

       La neige du 6 février 2012 

       La neige du 6 février 2012
     
    La grêle du 27 janvier 2014  
       La grêle du 27 janvier 2014  

     

     La grêle du 27 janvier 2014  

     

     La grêle du 27 janvier 2014  

       

     La grêle du 27 janvier 2014  

     

     La grêle du 27 janvier 2014  

     La grêle du 27 janvier 2014  

      

       La grêle du 27 janvier 2014

     

     Inondations à Martigues du 9/11/2014

     Inondations à Martigues du 9/11/2014 

     Inondations à Martigues du 9/11/2014 

     

     Inondations à Martigues du 9/11/2014 

     Inondations entre Carry et Sausset du 9/11/2014 

     

     Inondations entre Carry et Sausset du 9/11/2014  

     

     Inondations vers le Grand Vallat à Sausset du 9/11/2014 

    Record à Sausset-les-Pins en août 1975

     

     

     

    Articles du Provençal d'août 1975 

    Le train de la Côte Bleue

    Plan de la ligne de chemin de fer de Marseille à Miramas via Port-de-Bouc

    Description 

    La ligne de Miramas à l'Estaque, parfois surnommée ligne de la Côte Bleue, est une ligne ferroviaire française à voie normale du département des Bouches-du-Rhône qui constitue un itinéraire alternatif à la section de Miramas à l'Estaque de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles en passant par Port-de-Bouc et en longeant la Côte Bleue.

    Elle constitue la ligne 935 000 du réseau ferré national. 

    Histoire

    Dès le milieu du XIXème siècle, il existe une ligne principale d'Avignon à Marseille qui traverse le Massif de l'Estaque entre l'Étang de Berre et l'Estaque, au nord de Marseille, par le tunnel de la Nerthe. Achevée le 8 janvier 1848, elle a été construite sur les plans de l'architecte Paulin Talabot.

    À la fin de la guerre franco-prussienne de 1870, la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) envisage de doubler partiellement la ligne entre Miramas et Marseille en cas de problème dans le tunnel de la Nerthe. Le tracé retenu, dit « par Port-de-Bouc », contourne l'Étang de Berre par l'ouest, traverse la passe de Caronte près de Martigues, puis longe la Côte Bleue jusqu'à l'Estaque. C'est un des trois trajets qui avaient été antérieurement proposés pour la construction de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, malgré la difficulté du tracé.

    La ligne est concédée à titre éventuel à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) par une convention signée entre le Ministre des travaux publics et la compagnie le 26 mai 1883.

    Cette convention est approuvée par une loi le 20 novembre suivant. Le 29 juin 1904, la loi d'utilité publique pour la construction de cette ligne est votée. L'enquête et les expropriations peuvent commencer. Depuis 1882, la Compagnie des Chemins de Fer Méridionaux exploitait une ligne à voie unique entre Miramas et Port-de-Bouc. En 1907, le PLM rachète cette ligne, et en 1908, double la voie et commence la construction entre Port-de-Bouc et l'Estaque.

    Les plans de la ligne furent établis à Lyon par les services techniques du PLM, dirigés par l'ingénieur en chef Canat. Ils furent approuvés par le directeur du PLM, Gustave Noblemaire, en 1904. Paul Séjourné, nouvel ingénieur au PLM, supervisa la construction. La difficulté des travaux consistait au fait qu'il n'y a pas de plaine littorale ; la ligne est donc accrochée au flanc de la chaîne de l'Estaque.

    La ligne Miramas à Port-de-Bouc est doublée en totalité le 1er juillet 1913 et la portion Port-de-Bouc - L'Estaque ouverte le 15 octobre 1915.

     

    Lettre du 11 décembre 1913

    La ligne a été électrifiée entre Miramas et Lavalduc, au sud d'Istres, où un embranchement a été construit pour donner accès au complexe pétrochimique et au port de Fos-sur-Mer. Le projet d'électrification en 1500 Volts en courant continu prévoyait une électrification totale de cette ligne, cependant, le nombre de tunnels à mettre au gabarit, étant rédhibitoire, l'électrification du tronçon entre Lavalduc et l'Estaque a été abandonnée, aussi pour des raisons de coûts (il fallait impérativement électrifier en 1500 Volts en courant continu, le 25KV alternatif, moins coûteux, aurait compliqué l'exploitation, contrairement à la Côte d'Azur).

    Avec la généralisation des BGC 81000, ces véhicules bi-mode pourront, changer de mode en marche, au niveau de la bifurcation de Lavalduc, lorsque cette opération sera autorisée dans tous les dépôts gérant ces AGC, dont Marseille. 

    La ligne comprend 18 viaducs et 23 tunnels.

    Le viaduc de Caronte, d'une longueur totale de 880 mètres, permet à la ligne de franchir la « passe » de Caronte, qui relie l'Étang de Berre au golfe de Fos.

    Le viaduc des Eaux-salées et le viaduc de Corbières ont été construits sous la direction de Paul Séjourné. 

     Desserte

    Les TER Provence-Alpes-Côte d'Azur assurent une bonne desserte des gares de la Côte Bleue et de Martigues et Istres : 14 circulations quotidiennes dans chaque sens en semaine, 10 les samedis, dimanches et fêtes, selon un horaire cadencé sur base horaire, en correspondance à Miramas avec les TER de ou vers Salon de Provence, Arles, Montpellier, Avignon et Lyon.

    L'unique train direct, de nuit, de Paris à Marseille via Port-de-Bouc, surnommé ironiquement « le Parisien » par analogie au célèbre Phocéen, a été supprimé dans les années 1990.

    L'été, un train touristique, mis en place par la Région, fonctionne sur la ligne. La ligne sert occasionnellement pour les détournements de trains en cas d'interruption sur la ligne via Rognac.  

    Le matériel ferroviaire de la Côte Bleue

     

     

    La Caravelle en gare de Sausset-les-Pins dans les années 1990

    Les Éléments Automoteurs Doubles (EAD) sont une catégorie d'automoteurs français construits à 456 exemplaires de 1963 à 1981 dont le surnom est «La Caravelle ».

    Répartition

    4 grandes séries constituent la famille des EAD :

    les X 4300,

    les X 4500,

    les X 4630,

    et les X 4750 / X 4790.

    On peut aussi y ajouter :

    les X 4900 (éléments triples),

    et les X 94750 (Rames Automotrices Postales)

    On remarquera que l'abréviation EAD signifie aussi « éléments automoteurs doubles » ; cette désignation plus restrictive exclut les X 4900 qui sont alors désignés « éléments automoteurs triples » (EAT).

    Le présent article concerne les éléments communs à tous les EAD. Pour les spécificités de chaque série, on se reportera utilement aux articles correspondants.

    Description

    Les EAD sont des ensembles indéformables en service courant, comprenant :

    2 motrices encadrant une remorque pour les X 4900,

    une motrice accouplée à une remorque (équipée d'une cabine de conduite).

    Les différentes versions d'EAD se distinguent par la motorisation et le type de transmission :

    Les X 4300 et X 4500, qui sont sortis simultanément, ont été relayés par les X 4630 puis les X 4750.

    Très bien accueillis par le public, ces autorails furent surnommés « La Caravelles » en référence à l'avion Caravelle sorti d'atelier quelques années auparavant.

    Le dessin des premiers éléments, comportant une large baie vitrée frontale et de nombreux enjoliveurs chromés, fut conservé jusqu'à nos jours sur une large partie de la série. Ceux-ci se reconnaissent à leur livrée rouge et crème avec un bandeau noir encadrant la baie frontale.

    Toutes les séries peuvent faire partie de la même unité multiple, avec cependant un maximum de sept caisses.

    À partir de 1987, une série de modernisations fut entreprise sur 114 éléments de la famille. Les aménagements intérieurs furent revus tout comme l'allure générale de l'engin, dont les baies frontales furent remplacées par des boucliers renforcés semblables à ceux des RRR ou des RIO modernisées. Les EAD modernisés ont reçu la première livrée TER à base de blanc et de la couleur choisie par chaque région (bleu, rouge, jaune ou vert). Cette modernisation, dite « modernisation lourde », est critiquée car elle alourdit sensiblement la caisse, alors que la motorisation, déjà limitée, n'a pas été renforcée.

    Une modernisation plus légère de certains EAD a été lancée par certaines régions (Pays de la Loire en premier) et par la SNCF. Si la livrée est modifiée (livrée spécifique TER Pays de la Loire, première livrée TER à quatre couleurs ou nouvelle livrée TER gris et bleu), la caisse n'est pas modifiée et le bouclier n'est pas ajouté.

    Service

    Les EAD ont été conçus pour succéder à la série des X 3800 « Picasso » mais aussi pour renouveler un parc d'autorails français vieillissant, en partie constitué d'éléments des anciennes compagnies ou de matériel au confort peu adapté, afin d'exploiter les lignes secondaires du réseau.

    Ils ont globalement circulé sur l'ensemble du réseau non électrifié. La répartition sur le territoire national s'est faite simplement en fonction des livraisons des quatre grandes séries, selon les besoins de remplacement des anciennes séries. On a pu voir des X 4500 en été 1972 sur l'« Alpazur » Genève - Grenoble - Veynes - Digne (ligne des Alpes) ainsi que dès le 01/10/1975 sur Valence - Grenoble - Chambéry - Culoz - Genève où ils ont circulé jusqu'au 27/09/1975 en étant remplacés dès le lendemain par des turbotrains ETG. La motorisation un peu plus puissante des X 4750 les a parfois conduits dans des régions plus accidentées, notamment dans les Vosges.

    Les EAD les plus anciens (X 4300, X 4500 et X 4630) sont aujourd'hui en train de disparaître, remplacés par les X 72500 (X TER), X 73500 (A TER) et surtout par les AGC. Les X 4750 / X 4790 modernisés ont encore une décennie environ devant eux malgré la concurrence imminente des Régiolis.

    La Caravelle 

    Les EAD à transmisson mécaniques (donc, les plus anciens) possèdent, côté échappement une persienne avec des volets horizontaux (EAD 330 kW - X4500 basé à Marseille, vu à Aixen-Provence, en 1970). 

    Le chemin des Douaniers de la Côte Bleue

    La Côte Bleue est située entre Martigues et l'Estaque. 

    Le chemin des douaniers.Entre mer, falaise et chemin ferroviaire, une très belle randonnée sportive rythmée au klaxon des petits trains qui passent, avec une petite plage magnifique en milieu de parcours.  Au départ de la gare de Niolon, aller au bout du chemin des poseurs et attaquer le sentier. Dès le début, laisser ce premier viaduc dans son dos et suivre le vallon en montant. Après le petit pont suivre le flanc de falaise sur sa gauche pour arriver au fort de Niolon. Suivre la crête par le petit sentier, comme indiqué sur la carte pour rejoindre de nouveau la grande piste large. Prendre tout de suite le sentier sur la gauche pour redescendre dans le vallon. En bas de celui-ci, passer sous le tunnel piéton et arriver à un nouveau viaduc (la plage de l'Everine se trouve juste dessous, avec une vue imprenable sur l'île d'Everine). Juste après le tunnel, grimper les quelques rochers et suivre le chemin de fer, puis c'est tout droit jusqu'au petit port de Méjéan. Pour le retour, on reprend le même chemin jusqu'à la plage de l'Everine, de là, un sentier suit de nouveau le bord de falaise jusqu'au premier viaduc rencontré. Retour à la gare !  Autres idées de balade sur ce site web : http://cote-bleue.com 
     

     

    Les pompiers de Sausset-les-Pins

     Photo des pompiers en 1965

     

      Photo des pompiers en 1984

     


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